Mon ami Coco

Un matin, un petit être du nom de Coco se réveille dans une chaussure sans savoir où il est, ni d’où il vient. Il rencontre alors le propriétaire de la chaussure, un enfant. Ce dernier lui propose de l’aider à retrouver son chemin.

Ils commencent alors à faire le tour de la maison. Coco cherche sous les meubles et les tapis et même dans un trou de souris mais il doit se rendre à l’évidence : tout ça ne lui dit rien du tout. Ils explorent ensuite le jardin : ils s’arrêtent devant les fleurs, soulèvent les feuilles des arbustes, grimpent en haut des arbres mais toujours rien.

Les deux compagnons quittent le jardin pour s’aventurer au cœur de la ville. Ni les rues animées, ni les klaxons des voitures, ni les chiens tenus en laisse ne lui rappellent quelque chose. Ils ne désespèrent pas pour autant, peut-être que Coco reconnaîtra la mer ? Avec ses plages, ses rochers et ses coquillages.

Des larmes commencent à couler dans les yeux de Coco car il n’arrive toujours pas à se souvenir. Ne sois pas triste lui dit l’enfant, il reste encore de l’espoir. Ils décident de gravir la montagne, traversent la forêt puis vont sous terre mais aucun souvenir ne refait surface.

Ils rentrent alors à la maison, épuisés. Mais Coco est inondé d’un sentiment nouveau : il ne se sent plus seul et perdu. Cette maison est devenue sa maison, celle qu’il s’est choisi.

Tout au long de ce grand voyage, un lien va se tisser entre Coco et l’enfant, ils vont apprendre à se connaître et à se faire confiance, ce qui permettra à Coco de dépasser sa peur.

À travers cet album, Karine Daisay veut faire passer un message fort : celui de l’importance de trouver son chez soi, un endroit où l’on est bien avec ceux qu’on aime.

On voyage au fil des pages dans un univers doux et poétique et une mise en page dynamique alternant grandes scènes et petites scénettes proche de la bande-dessinée.